Intimacy in Question: Towards a New Grammar of Spaces

By Romane Jeanniard
On February 7, 2025

What place does intimacy hold in today’s world? This question was at the heart of L’Intime, de la chambre aux réseaux sociaux, the exhibition at the Musée des Arts Décoratifs that we recently explored. While not directly focused on hospitality, it offered insights that deeply resonated with our work at NeoPlaces.

Our visit confirmed a major paradox shaping spatial design today: intimacy is simultaneously more exposed and more personal than ever. The exhibition highlighted how digital culture is reshaping the boundaries between private and public life—an evolution we see directly impacting experiential spaces.

Some individuals seek open, shared spaces where experience becomes content to be displayed. Others crave absolute privacy, requiring environments meticulously designed to shield them from external gaze. Between these extremes lies a spectrum of possibilities, where each person negotiates their own balance between solitude and connection.

For hospitality and design, the challenge is clear: spaces must become more adaptive, offering guests the freedom to define their own level of intimacy. For us, the Living Tower by Verner Panton, featured in the exhibition, exemplifies this approach—a sculptural structure that enables both retreat and interaction, prefiguring the hybrid spaces of today.

“In experiential space design, intimacy is no longer a fixed concept but a fluid variable. Understanding these societal transformations allows us to create environments that seamlessly adjust to individual expectations.” — Emmanuelle Mordacq.


L’intimité en question : vers une nouvelle grammaire des espaces

Quelle place l’intimité occupe-t-elle dans nos vies ? Cette interrogation a guidé notre visite de L’Intime, de la chambre aux réseaux sociaux, l’exposition du Musée des Arts Décoratifs. Si elle ne traitait pas directement de l’hôtellerie, elle a nourri notre réflexion sur l’évolution des espaces et des expériences que nous concevons chez NeoPlaces.

Notre analyse a confirmé un paradoxe essentiel : alors que l’intimité s’expose toujours plus, elle devient aussi une valeur à redéfinir. L’ère du numérique bouleverse les frontières entre sphère privée et visibilité publique, un phénomène qui impacte directement la conception des lieux d’expérience.

Certains recherchent des espaces ouverts et partagés, où l’expérience elle-même devient un contenu à diffuser. D’autres revendiquent une intimité absolue, nécessitant des environnements pensés pour préserver leur bulle personnelle. Entre ces extrêmes, une infinité de nuances : chacun façonne son propre équilibre entre isolement et connexion sociale.

Pour l’hôtellerie et le design, l’enjeu est de créer des lieux capables de s’adapter à cette diversité et de permettre à chacun de choisir son degré d’intimité. Pour nous, la Living Tower de Verner Panton, présenté dans l’exposition, illustre parfaitement cette approche : une structure sculpturale qui favorise à la fois l’isolement et l’interaction, anticipant déjà la flexibilité des espaces hybrides d’aujourd’hui.

“Dans la conception des lieux d’expérience, l’intimité n’est plus un absolu, mais une variable à moduler. Comprendre ces évolutions sociétales nous permet d’anticiper des usages plus fluides et de proposer des espaces qui s’adaptent aux attentes de chacun.” — Emmanuelle Mordacq.

The Living Tower by Verner Panton


Lieu: Musée des Arts Décoratifs, Paris
Source: Exposition L’Intime, de la chambre aux réseaux sociaux