Les Emirats du Golfe Persique ne cessent de se positionner ! Eh oui, je vous parle de positionnement pour des pays; petits en terme de géographie, certes, mais grands en terme de finances. En tous cas, jusqu’à ce que le pétrole vienne à manquer … Et c’est ce futur, ou ce risque d’absence de futur, qui a tout déclenché. A croire qu’ils n’avaient pas envie de se retrouver seuls dans un désert …
Dubaï, premier à avoir appliqué les stratégies marketing à son émirat, a clairement choisi l’entertainment démesuré comme fond de marque : gratte-ciels géants, piste de ski en plein désert, les plus grands shopping centers de la planète …
Abu Dhabi, à sa suite, a choisi le client culture comme cible de son Emirat : L’installation du Louvre a marqué le lancement de cet axe stratégique et quitte à confronter la religion musulmane à l’art contemporain, cet axe très novateur, risque d’être complexe à mener à bien. Mais le client culture a d’autres cordes à son arc et l’art de vivre (Abu Dhabi est le seul Emirat à planter des milliers d’arbres) deviens le second pied stratégique du pays.
Le Qatar a frappé fort en choisissant le sport. Coup sur coup, l’attribution de la Coupe du Monde de football et celle de handball soutiennent clairement ce positionnement. Et l’attribution probable des Mondiaux d’athlétisme devrait venir renforcer l’image de l’Emirat.
Que reste-t’il au prochain émirat ? Parmi les passions humaines, je vote pour l’humour. Un Emirat positionné sur l’humour offre bien des angles intéressants. Mais bon, peut-être le prochain choisira-t’il l’amour à l’eau de rose … Avec les audiences des télé novelas, le choix serait sans doute très rentable.