Is this an immersive museum? No, check this out.
Step into the washroom on the 4th floor of Deji Plaza Phase I and find yourself at the intersection of poetry, art, and functionality. Designed by Li Xiang, this space defies the mundane, offering a contemplative pause rather than a utilitarian stop.
A courtyard enclosed by abstract design interventions invites energy to flow freely. Folding fans, falling leaves, and pointers quietly mark the passage of time, rotating with a gentle grace every fifteen minutes. The fluidity of time itself is questioned here—does it pass, or does it fold upon itself, inviting you to linger?
Art installations blur boundaries, creating a dream-like atmosphere. The entrance greets visitors with twirling fans, leading them through ink-like ripples and mirrored reflections. Bamboo shadows sway behind delicate screens, evoking rural serenity. Traditional motifs—rosewood textures, paper umbrellas, and incense burners—are woven seamlessly with modern minimalism, encouraging a sensory escape.
This washroom is a comma, a momentary pause in the narrative of your day. It doesn’t rush you; it whispers a slower rhythm, encouraging introspection.
As you step back out into the world, one question lingers: why couldn’t a functional space become a place of contemplation?
Est-ce un musée immersif ? Non, lisez plutôt.
Dans les toilettes du 4ᵉ étage de Deji Plaza Phase I, poésie, art et fonctionnalité se rencontrent. Imaginé par Li Xiang, cet espace transcende le quotidien et offre une pause contemplative plutôt qu’un simple passage obligé.
Une cour fermée par des ponctuations de design abstrait laisse l’énergie circuler librement. Éventails pliants, feuilles tombantes et aiguilles d’horloge marquent discrètement le passage du temps, tournant avec une grâce subtile toutes les quinze minutes. Ici, le temps s’écoule ou se replie sur lui-même, incitant à ralentir.
Les installations artistiques brouillent les frontières, créant une atmosphère onirique. L’entrée s’anime d’éventails tourbillonnants, créant des reflets qui évoquent des encres mouvantes. Derrière des paravents délicats, les ombres de bambous dansent et rappellent la sérénité de la campagne. Textures en bois de rose, ombrelles en papier, brûleurs d’encens : les motifs traditionnels se mêlent au minimalisme moderne pour une échappée sensorielle.
Cette salle d’eau est une virgule, une pause dans le récit du quotidien. Aucun rythme imposé, seulement une invitation à l’introspection.
Après cette parenthèse, une question demeure : pourquoi un espace fonctionnel ne deviendrait-il pas un lieu de contemplation ?
Lieu : Deji Plaza Phase I, Toilettes du 4e étage
Architecte : Li Xiang
Photographie : SFAP
Sources : Archilovers